Article dans Le Progrès

Stéphane Calarn aime les animaux. Muni du certificat de capacité pour les animaux domestiques, délivré par le livre officiel des origines félines, il envisage de créer une pension refuge avant la fin de l’année pour y accueillir ou recueillir, temporairement ou définitivement, les animaux maltraités ou abandonnés.

« Les sites de la Société protectrice des animaux (SPA) sont devenus trop petits, notamment avant les vacances d’été », précise cet ancien cadre d’une société de sécurité incendie.

En attendant, et afin de réunir les fonds nécessaires pour louer ou acquérir le terrain, Stéphane Calarn, devenu pet-sitter (comprenez nounou pour animaux), visite chats et autres nouveaux animaux de compagnie (NAC) chez les demandeurs, ou promène aussi des chiens. Il explique : « Pour les propriétaires d’animaux, les avantages sont nombreux : quelle que soit la durée de leur absence, je me rends quotidiennement à leur domicile, renouvelle les besoins nutritifs des animaux, change les litières, relève le courrier. Ainsi, les appartements ou maisons semblent occupés. Cela me semble beaucoup mieux que d’abandonner ses compagnons. »

Son projet de refuge entre dans un concept de famille d’accueil pour une période transitoire en raison d’une période d’absence choisie, ou contrainte, auquelle les maîtres doivent faire face.

Une visite d’une heure à domicile est facturée 14 € du lundi au vendredi, 15 € le week-end, et le forfait hebdomadaire 91 €, soit 13 €de l’heure.

Stéphane Calarn étudie également des tarifs pour les personnes ayant de faibles ressources.

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